Les locataires de de Bien-assis ont trouvé porte close lorsqu'ils sont venus au rassemblement devant les bureaux de l'OPHLM cette après-midi. Il n'y a donc pas eu de dialogue possible entre les responsables de l'office et les représentants de la CNL (Confédération Nationale du Logement). Pourtant, Jacques Renault, le représentant local de la CNL ne veut pas désespérer. C'est ce qu'il a affirmé cette après-midi en s'exprimant pour les lecteurs de regardactu. Pour lui le dialogue n'est pas définitivement coupé. Il veut espérer que le Président et le vice Président les recevront bientôt et renoueront rapidement le dialogue, mais il n'exclut tout de même pas que l'affaire puisse aller en justice si on en restait là.
Les locataires accusent l'OPHLM de répartir les charges des logements vacants sur les logements occupés et dénoncent cette injustice. Pour eux, c'est au propriétaire des logements vides de payer, c'est-à-dire l'OPHLM, ce qui pour tout dire parait assez logique.
Par ailleurs, le mouvement pourrait aussi s'étendre à d'autres cités HLM qui ont aussi constaté une forte augmentation de leurs charges comme il a été dit lors de la prise de parole des animateurs du rassemblement. En tout cas, ce soir la la balle est dans le camp des responsables de l'OPHLM.
Prise de parole des animateurs du rassemblement devant l'OPHLM