Les syndicats non-signataires de l'ANI (CGT, FO, FSU et Solidaires) le craignaient et le syndicat des avocats de France (SAF) qui vient de confirmer leurs craintes. L'ANI (Accord National Interprofessionnel) aura bien des effets pervers terribles pour les salariés licenciés, qui risquent de perdre une partie de leurs indemnisations chômage comme l'explique le syndicat des avocats de France dans un communiqué daté du 6 mai dont voici le contenu
Le communiqué du syndicat des avocats de France
Alors que les signataires prétendaient que cette mesure ne toucherait que les cadres à haut revenus, le syndicat des avocats de France démontre qu'il n'en est rien. C'est tous les salariés qui seront concernés par cette mesure, y compris les plus modestes dès lors qu'une indemnisation atteindra les 16 200 euros ce qui est souvent le cas lorsqu'un salarié a plusieurs années d'ancienneté. Cette disposition inique aura pour effet de limiter les recours contre les employeurs. Cela tombe bien, c'est exactement ce que le MEDEF recherchait ! Merci qui ? Merci aux syndicats signataires de l'accord (CFDT, CFTC, CFE-CGC).