Dès le mois d'avril les deux principaux candidats aux élections présidentielles avaient été alertés par la direction de Presstalis comme l'indique La Tribune. La trésorerie de l'entreprise de distribution de la presse écrite (ex NMPP) était au plus mal. Les dirigeants métaient en avant la conjoncture particulièrement difficile en raison de la crise mais aussi une tendance lourde d'une désafection pour la presse écrite. Alors que la baisse tendentielle était de 6% les dernières années, cette dernière est passé à 9% en 2012, dixit le Figaro. De quoi fragiliser encore un plus la trésorerie du groupe. L'Etat, de son côté, s'est engagé à faire une avance de 11, 9 millions d'€, mais cela ne devrait pas empêcher un vaste plan de restructuration qui pourrait concerner quelques 1 000 salariés sur un total de 2 500. C'est donc un plan social important auquel le nouveau gouvernement risque d'être confronté à la rentrée. La aussi, il est urgent de préserver l'emploi. Des décisions doivent être prises dans ce sens.